Ou faire le test VIH

Il se pratique :

  • Dans les CeGIDD (Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic) ;
  • Dans les hôpitaux ;
  • Dans les laboratoires d'analyse (sans prescription médicale préalable) ;
  • Les associations AIDES et ACTIS proposent également une possibilité de dépistage rapide communautaire ;
  • Association Médecins du Monde (Programme RESCORDA) | 12 avenue des Bayons à Saint-Eloy-les-Mines | 09 51 54 42 49.

Pour connaitre la marche à suivre en cas de prise de risque ou d'exposition récente (au plus tard dans les 48 heures), veuillez consulter la page "accidents d'exposition".

Quand faire un test de dépistage

Il est très important de savoir si on est infecté ou non par le VIH afin d’avoir la meilleure prise en charge possible

Le test de dépistage peut être motivé dans différentes situations qui peuvent être :

  • Le fait d’avoir un partenaire séropositif, d’avoir des partenaires multiples, d’avoir des pratiques sexuelles avec des personnes de même sexe, d’être originaire d’un pays à forte endémie ;
  • Avoir été en contact avec des liquides biologiques éventuellement contaminés (sang…) ;
  • L’apparition d’une maladie sexuellement transmissible ;
  • Le début d’une grossesse ;
  • Un bilan pré-opératoire ;
  • Le test est proposé par votre médecin en cas de fièvre aiguë, d’une altération de l’état général, de diarrhée chronique, de ganglions, de troubles du bilan biologique ;
  • En cas de diagnostic d’une maladie opportuniste ou d’une tumeur.

 

Le délai après prise de risque est désormais de 6 semaines, conformément aux recommandations HAS. À noter d’ailleurs que la détection peut être possible dès le 15ème jour.

 

Il s’agit d’une simple prise de sang.

Au CeGIDD (Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic) vous ne serez pas tenus de décliner votre identité si vous ne le souhaitez pas et aucune participation financière ne vous sera demandée. Les adolescents, par exemple, n’ont pas à craindre que leurs parents soient informés. De même, les personnes mariées n’ont pas à craindre que leur conjoint soit mis au courant via les papiers de la mutuelle ou de la sécurité sociale.

Le test de dépistage identifie les défenses spécifiques (les anticorps) que le corps a fabriquées pour lutter contre le VIH. Lorsque ces anticorps spécifiques sont présents dans le sang, la personne est dite séropositive et lorsqu’ils sont absents, séronégative.

Mais attention, le processus de fabrication des anticorps par le sang prend plusieurs semaines. Cela veut dire que faire le test quelques jours après un rapport sexuel à risque ne suffit pas ; il faut prévoir de le refaire.

Seul un test négatif 6 semaines après une prise de risque permet d’exclure une contamination.

Il existe désormais un test de dépistage rapide (TROD).

Ils ressemblent un peu aux tests urinaires de grossesse que l'on trouve en pharmacie. On dépose la goutte de sang dans un petit creux prévu à cet effet, on ajoute quelques gouttes de diluant, puis on attend quelques minutes pour pour interpréter le test.

Certains CeGIDD et médecins généralistes utilisent avec un accompagnement associatif. Les associations habilitées peuvent également pratiquer ces tests rapides (AIDES et ACTIS en Auvergne-Loire, cf. ci-dessus).

Depuis septembre 2015, les autotests VIH sont disponibles dans certaines pharmacies.

L'autotest VIH est un test rapide d'orientation diagnostique de l'infection VIH à réaliser chez soi. Il est disponible uniquement en pharmacie et délivré sans prescription médicale.
A partir d'une goutte de sang prélevée par piqûre au bout du doigt, l'autotest VIH permet de dépister avec fiabilité une infection VIH datant de plus de 3 mois.
Le temps nécessaire pour réaliser l'autotest est d'environ 5 minutes et le temps d'attente avant la lecture est ed 15 minutes.
Il coûte entre 25 et 28 euros.

Brochure "Autotest VIH : comprendre mon résultat"

Formations à l'attention des professionnels utilisant les TROD pour le dépistage du VIH et du VHC au sein des structures sociales et médico-sociales d'Auvergne.

Formation TROD VIH 2018
Formation TROD VHC 2018


Formation à l'attention des professionnels de santé

Le dépistage est au cœur du dispositif de la prise en charge et de la prévention du VIH : il permet aux personnes qui apprennent leur séropositivité d’une part, de bénéficier d’une prise en charge et d’autre part, d’adapter leurs comportements préventifs.

Le retard au diagnostic concerne deux profils différents de patients comme le montrent les enquêtes réalisées chez des personnes séropositives :

  • Des personnes appartenant à une population à risque identifiée, qui pour des raisons diverses selon les groupes, n’ont pas fait de démarche volontaire de dépistage, n’ont pas été en contact avec le système de soins ou n’ont pas été dépistées lors de ce contact ;
  • Des personnes à faible risque « apparent » (personnes hétérosexuelles françaises par exemple).

Face au constat d’un retard au diagnostic encore très important et des bénéfices d’un dépistage précoce pour la personne et pour la collectivité depuis l’apparition de nouveaux moyens thérapeutiques, le C.N.S. en 2006 et la H.A.S. en 2009 ont formulé des recommandations pour mettre en œuvre une nouvelle stratégie de dépistage de l’infection à VIH qui doit venir compléter le dispositif actuel fondé sur la promotion du recours spontané au dépistage dans un contexte de prise de risques.

Le dépistage dans le système de soin, par les professionnels de santé de premier recours, est celui qui s’adresse aux médecins généralistes.

Ce dépistage s’adresse à l’ensemble de la population indépendamment d’une notion de risque d’exposition ou de contamination par le VIH. Il est proposé à l’initiative du médecin traitant à l’occasion d’un recours aux soins. Cette proposition de dépistage fait d’ailleurs l’objet d’une campagne nationale de communication pilotée par l’Inpes dès 2010.

Pour connaître les dates des prochaines formations : 04 73 754 505.


Formation à l'attention des pharmaciens d'officine

En France, on estime à 150 000 le nombre de personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), dont 30 000 (20%) qui ignorent leur séropositivité, et à 7 000 à 8 000 le nombre annuel de nouvelles contaminations. Environ 6 500 infections à VIH sont diagnostiquées chaque année, un nombre relativement stable depuis 2008.

Le dépistage de l’infection par le VIH constitue un élément majeur des efforts de prévention du VIH. Un diagnostic et un traitement précoce de l’infection par le VIH offre de nombreux avantages tant à l’échelle individuelle que populationnelle.

Suite aux recommandations de la HAS, une nouvelle stratégie de dépistage a été mise en place depuis 2010 en France afin de diminuer le nombre de personnes ignorant leur séropositivité. Le dépistage en population générale, en dehors de prises de risque identifiées et pour les personnes âgées de 15 et 70 ans est ainsi préconisé. Cette stratégie est accompagnée d’un dépistage ciblé dans les populations identifiées à forte prévalence du VIH. Des dispositifs spécifiques utilisant les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ont été mis en place pour atteindre des groupes n’ayant pas accès aux dispositifs classiques.

L’arrivée sur le marché français des ADVIH (autotest de dépistage du VIH) représente une nouvelle étape importante dans l’évolution des approches de dépistage. Ces ADVIH pourraient augmenter le nombre de personnes se faisant dépister pour le VIH, qui connaitraient leur statut sérologique et, si le test est positif, accèderaient au traitement.

La vente de ces tests est proposée en officine, et il est à prévoir que le rôle des pharmaciens officinaux ne se limitera pas à leur délivrance et qu’il y aura d’importants besoin en formation et en information. C’est pourquoi le COREVIH Auvergne Loire vous propose dès aujourd’hui une formation-type.


Pour connaître les dates des prochaines formations | 04 73 75 45 05