Permettre aux enfants sourds d’entendre est possible grâce à l’implantation cochléaire.

Montant du projet : 100 000€

Dons attendus : 20 000 €

Présentation et origine du projet

Contexte

La surdité de l’enfant est un problème majeur de santé publique. Tous les ans, environ un enfant sur 1000 né avec une surdité neurosensorielle sévère ou profonde bilatérale qui impactera son bien-être et son intégration sociale toute la vie. Dans notre région Auvergne cela concerne environ 15 enfants par an, dont 10 qui naissent sourds et sont dépistés à la naissance. Depuis les années 1990, dans les pays occidentaux, l’implantation cochléaire, d’invention française, appliquée en pratique clinique courante, a révolutionné la prise en charge des sourds sévères et profonds, et notamment celle des enfants.

Les progrès en technique chirurgicale et en électronique permettent maintenant d’implanter des patients tout en préservant dans certains cas leurs reliquats auditifs éventuels. Cette préservation auditive atteste aussi du côté mini-intrusif de l’implantation cochléaire, respectant les neurones du nerf auditif indispensable au bon fonctionnement de l’implant cochléaire.

L’implantation cochléaire consiste à stimuler directement le nerf auditif par un faisceau d’électrodes placé au sein de l’oreille interne auditive, la cochlée. La cochlée est l’organe neurosensoriel qui nous permet d’entendre en effectuant la transduction auditive, c’est-à-dire la transformation de l’énergie vibratoire acoustique des sons en influx nerveux véhiculé jusqu’au cerveau par le nerf auditif. Ceci est possible grâce à un organe neurosensorielle composé de cellules ciliées qui sont reliées au nerf auditif par des synapses. En cas de surdité neurosensorielle, c’est le plus souvent la cochlée elle-même qui est défaillante alors que le nerf auditif est fonctionnel. L’implant cochléaire permet ainsi de remplacer la cochlée en stimulant directement le nerf auditif.

Cependant, il est impératif d’épargner les neurones du nerf auditif présent au centre de la cochlée dans une structure très fragile appelée modiolus. Il est connu que l’insertion très lente et régulière est beaucoup moins délétère qu’une insertion rapide et saccadée.  L’idéal pour effectuer une insertion très lente et régulière est de la robotiser.

Les enfants opérés à Estaing

Service : ORL et Chirurgie Cervicofaciale
Porteur de projet : M. le Pr Thierry Mom, chirurgien ORL

Vous souhaitez faire un don pour ce projet ?

Faire un don