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LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE |
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Chez la femme enceinte victime de violences |
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Et chez le mineur de 16 à 18 ans victime de violence sexuelle |
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L’examen médical est toujours réalisé avec l’accord de la victime, par un médecin gynécologue qui est obligatoirement accompagné d’une tierce personne (sage-femme référente le plus souvent).
L’examen est demandé par la victime elle-même ou par les autorités de police ou de gendarmerie sur réquisition.
Le rôle du médecin est de constater s’il existe des traces de violences ou non. Il effectue un examen corporel et un examen gynécologique qui lui permettront d’élaborer un certificat médical descriptif qui tient compte également des répercussions psychologiques de l’agression éventuelle.
En cas de demande, un certificat d’ITT sera établi.
Ces examens peuvent donner lieu à des soins et à des prélèvements (anaux, vaginaux, buccaux, sanguins…) qui sont effectués en toute confidentialité :
Dans un but médico-légal : pour rechercher des spermatozoïdes et permettre une identification génétique de l’agresseur (ADN). Ces prélèvements doivent être effectués rapidement après l’agression et il est préférable d’éviter de se laver après les faits afin de recueillir au maximum de preuves.
Dans un but médical : pour évaluer l’état de santé de la victime, notamment en ce qui concerne les maladies sexuellement transmissibles (hépatite B et C, syphilis, sida, chlamydiae…) et détecter une éventuelle grossesse.
A l’issue de l’examen, un traitement curatif mais aussi préventif est prescrit. Il s’agit de prévenir d’une grossesse non désirée et des maladies sexuellement transmissibles.
Un rendez-vous ultérieure est systématiquement proposé afin de :
Communiquer les résultats du premier bilan
Planifier le suivi des analyses nécessaires pendant 6 mois
Pouvoir orienter les patients vers des professionnels compétents en cas de besoin psychologique et/ou social.